Pascal-Ahé-Chamanlibre

Pascal-Ahé-Chamanlibre

Prochain cercle d Homme le vendredi 20 avril .

notre prochain cercle d ' Homme du vendredi 20 avril a Itteville portera sur les éléments , outils de la création .

Alors que dans l’univers les polarités masculine et féminine génèrent une danse permettant à la création d’exister, de s’exprimer, les éléments permettent à cette dynamique de polarité de trouver un espace de manifestation. Toutes choses dans l’univers sont donc créées grâce aux éléments. Afin de vivre agréablement cette incarnation, ils doivent être correctement représentés et subtilement équilibrés en nous-mêmes. Nous avons donc à instaurer un rapport amical et respectueux avec eux. Apprenons à les connaître.

Les 4 éléments travaillent ensemble. Ils sont unis dans leur essence par l’éther. L’air est issu de l’éther avant tout : une idée est présente dans la conscience de la Source, puis vient le feu qui donne vie à cette idée. La terre la densifie. Sans air le feu étouffe, l’air véhicule le principe du feu. Il permet le déplacement, le mouvement, alors que la terre stabilise et fige, et que le feu éclaire et rend vivant.

L’air est le souffle divin sur toute la Création. Il est neutre, transporte tous les autres éléments, sa puissance réside dans le mouvement. Il est naturel de vivre dans le

mouvement de l’air.

Il est associé à la pensée divine qui ondule, transportant le prana et les atomes de vie. Il représente aussi le foisonnement créatif issu du mental. L’homme a toujours le choix entre amour et non amour, mais par ce choix le mental a fini par créer des choses identiques, répétitives, a poussé la standardisation trop loin, alors que l’univers ne connaît que les élans spontanés. A travers l’air nous pouvons donc retrouver cette notion de mouvement de vie,

d’enthousiasme, d’inspiration, juste dans l’instant.

L’air est le véhicule approprié pour maîtriser ou expanser les énergies. La respiration donne un rythme à notre prana intérieur, la contrôler permet de ralentir le mental et d’adoucir le feu intérieur. Par une respiration consciente on peut demander à l’esprit de l’air de chasser

toute forme de parasitage.

Enfin, nous respirons tous le même air, coloré par les énergies de chacun. Ouvrons nos cœurs, relions-nous, partageons !

Le feu, pour sa part, est l’étincelle de conscience, le potentiel de la création. Sans feu, l’humanité n’existerait pas. Il représente l’énergie spirituelle sacrée, nos chakras, la kundalini, la vie. Il réchauffe la planète, génère les courants électriques dans notre système nerveux. Il brûle, purifie, transforme les matériaux psychiques. Il permet l’émergence dans la réalité d’une chose créée par la pensée. Toute impulsion, mouvement, prise de décision, conception et passage à

l’acte sont dus au feu.

Il doit circuler librement, mais peut très vite révéler sa potentialité destructrice s’il est mal utilisé. L’amour est son pondérateur : il peut le drainer sans l’étouffer, en canaliser l’aspect sauvage. Les autres éléments existent par eux-mêmes, mais le feu est toujours nourri par quelque chose. Notre feu intérieur doit être nourri par les aspects supérieurs de notre être afin de ne pas devenir

négatif. Sans amour, il détruit.

Il est l’aspect spirituel de l’être, nous connecte au sens profond de la vie, à la spiritualité qui amène à l’épanouissement. Plus le feu spirituel augmente en soi et pousse à se transformer, plus il devient difficile de le corrompre. Il

éclaire la colère, la transforme en puissance constructive.

Lié au plexus solaire, siège de l’égo, le feu peut mener à l’orgueil spirituel. Il faut faire le choix conscient de rester humble. L’égo doit être au service de l’univers : « Que ta volonté soit faite et non la mienne, » comme l’a dit Jésus.

L’eau est une énergie d’amour essentiel, de tendresse, de sensibilité, de fluidité. Le bébé baigne dans le liquide matriciel pendant la gestation, et son premier contact affectif est de

boire du lait.

Féminine, fertile, passive, elle n’a pas de force propre et coule vers le bas. Seuls les autres éléments peuvent la rendre dangereuse. Elle est le carburant du feu, qui en est l’étincelle. Élément principal sur notre planète, elle conserve la mémoire, l’information vibratoire de ce que nous savons de façon innée. Elle possède les souvenirs de toutes nos vies, stockés dans notre identité

intérieure. Notre sang, liquide nourricier, transporte ces informations.

Liée au deuxième chakra et au corps émotionnel, elle nous guide sur notre parcours à partir d’un sentiment éprouvé dans la matière. Elle est vivante, adoucit nos gestes, et sa vibration permet de comprendre l’autre, par empathie, par résonance. Quand les énergies ne circulent plus, elle crée la tristesse, la mélancolie. Plus on est fluide, plus on comprend que les barrages ne servent à rien, ni les déserts intérieurs ou extérieurs. Inutile de chercher à bloquer l’eau ou la canaliser : il faut s’y abandonner.

L’élément terre est lié au chakra de base et parle de la densité qu’il faut pour être. Il représente nos racines solides et profondes, notre stabilité, permet de nous raffermir, de nous solidifier, car par essence nous sommes des êtres spirituels et l’incarnation ne nous est pas familière. Le corps est notre point d’ancrage. Il nous faut l’habiter, par le mouvement physique, la répétition des choses. Inversement, les gens trop à l’aise avec la terre ont un bon sens pratique et matériel mais n’ont pas de spiritualité. Encore une fois, tout est une question d’équilibre. L’être humain ancré

aura une parole cohérente, sa puissance sera densifiée.

Rien de spectaculaire avec la terre : on contacte l’immobilité des pierres, le silence, l’instant présent. Elle nous ramène vers l’essentiel par la

constance, la tempérance.

Ainsi à l’aise avec le plan de vie, l’élément qui fonctionne comme une prise de terre nous permet d’assumer notre identité divine, c’est le couronnement où notre essence ne peut plus être influencée. Grâce à la terre, la source peut s’exprimer à travers nous.

Et ainsi le point le plus éloigné ramène au point d’origine : l’éther, élément matriciel qui renvoie à ce qui n’est pas encore manifesté mais qui a déjà une place à cet effet. Le vide et le plein tout à la fois sont l’éther. On ne peut pas agir dessus, il n’y a pas de mouvement ou d’espace avec l’éther, mais il contient la possibilité de tout le reste, la possibilité de l’existence de tout.

La boucle est bouclée, et les éléments nous enseignent sur leur parfaite complémentarité. L’air qui génère le mouvement, le feu qui étincelle, la terre qui stabilise, l’eau qui garde en mémoire, nous permettent un échange d’amour. Les éléments aujourd’hui rendent les charges de vies passées qu’ils ont accumulées, le temps est venu de travailler en collaboration avec eux afin d’être créateurs dans le

jardin de la vie .

Venez nous rejoindre vendredi 20 avril pour célébrer et vivre pleinement de grandes retrouvailles avec nos amis les éléments , nous les celebrerons en nous et autour de nous avec beaucoup

de joie et de gratitude .

Bien a nous .

pascal

Aucun texte alternatif disponible.

 



05/05/2018
0 Poster un commentaire